Céréales Le blé joue les indécis

Pour le blé, la sortie proche, le 10 septembre, de l’échéance de septembre sur Euronext engendre un repli des cours sur des craintes de livraisons importantes dues à l’importance des volumes de récolte cette année, explique Agritel. Les marchés agricoles au sens large s’interrogent par ailleurs sur les conséquences de la mise en minorité du Premier ministre britannique Boris Johnson au Parlement mardi soir, qui pourraient déboucher sur une nouvelle remise en cause ou un nouveau retard du Brexit.

Les opérateurs suivaient l’achat par la Turquie de 250 000 tonnes de blé. Sur le marché international, le Kazakhstan a revu à la baisse son estimation d’exportation de céréales à 7 millions de tonnes contre 9 millions lors de sa précédente estimation, en raison des conditions sèches de culture, rapporte Inter-Courtage.

En Ukraine, les perspectives de production de maïs ont été revues à la hausse à 35,3 millions de tonnes (Mt) contre 34,2 Mt précédemment et 35 Mt, le record établi l’an dernier. Mais les perspectives d’exportation sont plus faibles que l’an dernier à 28,8 Mt contre 30,4 Mt, du fait d’une nécessaire reconstitution des stocks d’entrée.

À 18h00 sur le marché à terme Euronext, la tonne de blé tendre perdait 3 € sur l’échéance de septembre, à 158 €, et restait stable sur celle de décembre, à 166 €.

À la même heure, la tonne de maïs perdait 25 centimes sur l’échéance de novembre, à 161 €, et était à l’équilibre sur celle de janvier, à 166,50 €.

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